« Une porte s’ouvre, une époque apparaît. On n’entend tout d’abord qu’une seule note, puis un arpège, une mélodie, suivie d’un ornement... Un prélude a discrètement commencé. Sur le manuscrit, un nom de famille pour toute signature. Forcroy. Antoine ? Michel ? Jean- Baptiste ? Nicolas-Gilles ? Autant de prénoms de musiciens – compositeurs, violistes ou organistes français – portés par des membres de la famille Forqueray.
Portraits d’un père et d’un fils rivaux, portraits d’un entourage, ou portraits croisés, telles La Superbe ou la Forqueray de F. Couperin et La Couperin de Jean-Baptiste Forqueray. Autant d’approches pour évoquer les différentes personnalités de cette famille par leur musique. On s’émerveille des atmosphères contrastées, comme autant de tableaux, de la tendre langueur de La Léon ou de La Sylva, à la fière Portugaise, de la majesté sensible de La Laborde, à la rêveuse Cottin, avant de terminer avec Jupiter, déchaîné. »